Les femmes sont non seulement sous-représentées dans le milieu du cinéma mais en plus, ‘l’entre-soi’ favorise souvent les productions réalisées par des hommes cis. Par exemple, la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion fut longtemps la seule femme à avoir reçu une Palme d’or, en 1993 pour La Leçon de piano.
Quant au Grand Prix, autre prestigieuse récompense cannoise, seules les réalisatrices Márta Mészáros, Naomi Kawase, Alice Rohrwacher et Mati Diop l’ont reçu, respectivement en 1984, 2007, 2014 et 2019 ! En 2021, Julia Ducourneau devient la seconde femme à obtenir une Palme d’Or pour son film Titane ! Pour palier à ce déficit, notons l’existence du collectif 50/50 qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel
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Germaine Dulac, la pionnière
Réalisatrice, productrice, enseignante et théoricienne du cinéma, Germaine Dulac est une pionnière, une figure clé du cinéma muet méconnue du grand public.


Mati Diop
Remarquée pour son moyen métrage documentaire 1000 soleils, présenté à Cannes en 2013, elle remporte en 2019, avec son deuxième long-métrage Atlantique, le Grand prix du Festival de Cannes.
Justine Triet
Justine Triet était étudiante aux beaux-arts avant de se diriger vers le cinéma. Elle fait l’ouverture de la 55e Semaine de la critique en 2016 avec Victoria, qui triomphe en salle, puis elle concourt pour la Palme d’or avec Sibyl, en compétition lors du Festival de Cannes 2019.
Agnès Varda
C’est son deuxième long-métrage, Cléo de 5 à 7, qui vaudra à Agnès Varda une sélection en compétition officielle au Festival de Cannes en 1962. Et en 2015, la cinéaste a reçu une Palme d’honneur pour l’ensemble de son œuvre.
Jane Campion
La néo-zélandaise, Jane Campion, est la seule réalisatrice à avoir reçu la Palme d’or pour son film La Leçon de piano. Un prix attribué ex aequo avec Adieu ma concubine de Chen Kaige lors du Festival de Cannes 1993.
Alice Rohrwacher
En 2014, la réalisatrice italienne Alice Rohrwacher reçoit le Grand Prix du Festival de Cannes pour son deuxième film Les Merveilles. Quatre ans, plus tard, c’est avec Heureux comme Lazzaro qu’elle remporte le Prix du scénario au Festival de Cannes.
Mia Hansen-Love
Après une poignée de courts-métrages, Mia Hansen-Love signe en 2006 son premier long métrage Tout est pardonné, le portrait d’une famille qui se désagrège. Dans Le père de mes enfants, elle s’inspire des derniers jours de la vie d’Humbert Balsan, gentleman producteur qui a mis fin à ses jours. Son dernier film Un amour de jeunesse est la chronique vibrante d’une liaison.
Céline Sciamma
C’est grâce à son Portrait de la jeune fille en feu, son quatrième long-métrage, que la réalisatrice Céline Sciamma obtient le Prix du scénario au Festival de Cannes en 2019.
Julia Ducourneau
Cette ancienne diplômée de la FEMIS obtient plusieurs prix avec son premier long-métrage, Grave (2016). En 2021, son deuxième long métrage, Titane, lui vaut de remporter la Palme d’or au festival de Cannes, devenant alors la deuxième femme à obtenir cette récompense et la première à la remporter seule.
Claire Denis
Le premier film de Claire Denis, Chocolat, réalisé en 1988, lui vaut une sélection en compétition officielle au Festival de Cannes. Pour ce film, qui se déroule au Cameroun, la réalisatrice est allée puiser dans les repérages qu’elle avait effectués avec Wim Wenders pour Paris, Texas en 1984.
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