C’est à Marseille que se déroule le cinquième épisode du podcast en compagnie de Cécile, prof de FLE depuis plusieurs années à l’étranger. Avec elle, on revient sur son parcours, sa riche expérience en tant que prof ayant des étudiant.es aux profils très différents, des possibilités d’enseigner le français dans les Alliances françaises, de l’expatriation dans plusieurs pays, de son retour en France depuis un an et d’autres trucs aussi.
Dans cette interview, Cécile nous donne son précieux témoignage sur la vie à l’étranger, les bons sites sur lesquels aller rechercher du boulot quand on veut être prof de FLE dans les Alliances françaises (ou ailleurs) et nous livre quelques anecdotes sur son expérience en tant que nana s’expatriant seule.
En tant que prof de FLE à l’étranger, Cécile a déjà vécu plusieurs années dans différents pays. On reviendra sur ses séjours en Slovénie, au Pérou, en Estonie, en Turquie et au Maroc.
De quoi on parle dans le podcast ?
- Une première expérience réussie en Slovénie
Cécile est partie en Slovénie en 2006 (en Erasmus) et se retrouve à enseigner le français à des étudiant.es slovènes à peine plus âgé.es qu’elle. C’est sa première expérience et à l’époque, elle ne pensait pas continuer à travailler dans cette branche là. Son parcours universitaire continue et elle fait une thèse en informatique pendant deux ans puis plaque tout pour partir au Pérou.
- Faire du bénévolat au Pérou pour se perfectionner
Quand elle décide de ne pas terminer sa thèse, Cécile part donc au Pérou pendant 7 mois et fait du bénévolat. Elle donnait principalement des cours d’anglais et de français dans un petit centre culturel. Elle enseignait également un peu de théâtre et d’art plastique. Cela lui permit de confirmer son attrait pour l’enseignement et lui forger de l’expérience.
- Effectuer un stage à Istanbul à l’Institut français
Après ces deux expériences concluantes, la Turquie symbolise sa première fois en tant que prof stagiaire dans l’Institut français d’Istanbul. En 2014, elle reste donc 6 ou 7 mois là-bas, ce qui lui permet d’enseigner à nouveau dans un cadre différent de ce qu’elle avait déjà pu faire et en donnant des cours à des adultes.
- Travailler avec la coopération militaire en Estonie
Elle part ensuite en Estonie pendant 1 an et travaille pour le Ministère des Affaires étrangères. Le stage s’effectuait dans le cadre d’une coopération militaire. Elle y a enseigné le français car l’Estonie allait être à la présidence de l’UE. Là-bas, elle a développé des cours autour du FOS * Français sur Objectif(s) spécifique(s) * et a vraiment dû tout organiser de A à Z.
- Obtenir un CDI au Maroc dans une Alliance française
Après l’Estonie, elle est partie au Maroc et nous explique concrètement comment s’est déroulée son embauche à l’Alliance française de Fès. Elle se retrouve là-bas avec 80 profs vacataires et seulement 3 où 4 enseignant.es en CDI (dont elle faisait partie). Elle a enseigné à des enfants, des ados, des étudiant.es et des adultes. Elle y a postulé car elle voulait faire de la formation de formateur/trice et était très intéressée par les activités théâtrales.
- Son retour France et sa vie à Marseille avant son prochain voyage
Après le Maroc, elle décide de rentrer en France, à Marseille plus précisément, où elle vit en colocation avec un pote du lycée. Elle nous parlera des cours (A1) qu’elle a donné à des étranger.es dans le dispositif OFI via des centres de formation et de sa vie dans le sud avant ses prochains voyages 🙂
Pour aller plus loin
- Les possibilités d’emploi à l’étranger : Français dans le monde et FLE.FR
- Le DAFLE pour pouvoir enseigner le français
- DELF / DALF : Diplômes pour les étudiant.es non francophones